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La N-VA refuse d'approuver un projet sur la table du gouvernement qui prévoit une hausse de la prime syndicale, à savoir l'indemnité versée par les employeurs aux collaborateurs membres d'un syndicat, selon les informations publiées mercredi par L'Echo et De Tijd.
Les travailleurs syndiqués paient tous les mois une cotisation à leur syndicat. En cas de grève, ils ont droit à une indemnisation.
Mais dans de nombreux secteurs, cette cotisation peut être partiellement récupérée. Les entreprises remboursent en effet une partie de ces cotisations en accordant ce que l'on appelle une "prime syndicale".
Actuellement, cette prime peut s'élever à maximum 135 euros. Un projet qui prévoit d'augmenter cette prime à 145 euros maximum a été validé à la fois par le patronat et les syndicats. Il se trouve aujourd'hui sur la table du gouvernement.
La N-VA souhaite que cette prime syndicale soit taxée. Elle demande que les employeurs établissent une fiche fiscale pour cette prime, ce qui la rend de facto imposable. Actuellement, cette prime est rarement déclarée. Lors de discussions au sein du groupe de travail intercabinets, cette proposition s'est heurtée au refus du CD&V qui relève que l'établissement obligatoire d'une fiche fiscale mettrait fin à l'anonymat auquel a droit le personnel syndiqué.