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Cultiver son potager, une bonne alternative face à l'inflation: "Ça coûte beaucoup moins cher"

Ce dimanche à Namur, une quinzaine de potagers sont ouverts au public. Le but est pédagogique : apprendre à qui le veut comment bien s’occuper de son potager.

Frédéric et Marise ont commencé à planter des légumes dans leur jardin il n’y a pas longtemps. "Quand on voit l’inflation, on va en revenir à ce que faisaient nos grands-parents je pense : cultiver son petit jardin et avoir un petit supplément de légumes", explique Frédéric. Le père de famille sait parfaitement "qu’on ne se nourrira jamais trois fois par jour avec ce qu’on cultive dans le potager, mais ça fera un plus", ajoute-t-il.

"C’est vrai que quand on voit le prix des fruits et légumes, c’est chouette de pouvoir manger nos propres plantations, on sait que c’est très bon et ça coute beaucoup moins cher", surenchérit Marise.

Si le couple a tenu à venir visiter un des potagers ouverts au public avec leurs deux petites filles, c’est pour pouvoir apprendre des techniques afin de s’occuper de leurs légumes le mieux possible.

Bernard et Natacha sont tous les deux membres du potager collectif de Bouge. C’est avec plaisir qu’ils confient leurs astuces sur les bons légumes à planter et les techniques pour garder l’eau dans la terre.

À quelques kilomètres de là, André fait aussi visiter son potager personnel. "Avec quelques astuces, ça demande vraiment très peu d’efforts", confie cet adepte de la permaculture. "Il suffit de se renseigner un petit peu. Ça serait vraiment avantageux que ceux qui ont un petit jardin cultivent et, pourquoi pas, partagent avec leurs voisins qui n’en n’ont pas."

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