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Le grand public devrait théoriquement être concerné par la vaccination à partir du mois de juin. Un ordre de priorité a été établi, avec d’abord les plus de 65ans. Ce sera ensuite le tour des personnes âgées entre 45 et 64 ans avec des comorbidités spécifiques : l’obésité, le diabète, l'hypertension, les maladies cardiovasculaires et pulmonaires, et les cancers récents. Les connaissances sur le covid ont évolué. La liste des pathologies a donc été élargie, à la trisomie 21 par exemple.
"Cette population a été reconnue comme ayant une priorité de vaccination. C'est aussi le cas d'un certain nombre de maladies rares qu'on peut avoir en tant qu'individus jeunes qui n'étaient pas définies parce que justement trop peu connues, et qui maintenant ont clairement été retenues comme étant à risque", précise Yves Van Laethem, le porte-parole interfédéral pour la crise du coronavirus.
Les jeunes de moins de 18 ans en principe exclus
L’âge étant le paramètre capital dans l’ordre de priorité, les moins de 45 ans qui présentent aussi des facteurs de comorbidité, seront ensuite vaccinés.
"Ces groupes ont eux aussi été définis à partir de l'âge de 18 ans. Sachant que pour des gens plus jeunes que 18 ans par rapport auxquels le vaccin n'est pas encore agréé ni au niveau européen ni au niveau américain. Des exceptions sont bien sûr possibles si la balance bénéfices/risques entre leur pathologie et l'emploi d'un vaccin dont on ne connaît pas encore l'efficacité chez les jeunes l'emporte parce que leur pathologie les met trop à risque", indique Yves Van Laethem.
Une liste accessible en ligne
Ce sera ensuite au tour des personnes qui exercent des fonctions sociales et économiques essentielles. Enfin, le public adulte en bonne santé, fermera la marche. La liste complète des groupes prioritaires sera accessible sur le site du Conseil supérieur de la Santé, que votre médecin traitant pourra consulter pour vous en cas de doute.
"Le médecin traitant connaîtra alors parfaitement les personnes qui sont à risque dans sa patientèle. Surtout, il pourra répondre à quelqu'un qui serait anxieux de ne pas être parmi les prioritaires", soulève l'infectiologue.
La liste est déjà finalisée mais doit encore être validée par le collège du Conseil supérieur de la Santé, mercredi prochain.