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Coronavirus: qu'est-ce qu'un "super-contaminateur"? Le docteur Jean-Luc Gala explique ce phénomène

Le nombre moyen d'infections au coronavirus est passé à 311,4 par jour entre le 18 et le 24 juillet, selon la mise à jour mardi des données du tableau de bord de l'Institut de santé publique Sciensano.

Cela représente une augmentation de 69% par rapport à la semaine précédente, et une incidence sur une semaine de 19,0 nouveaux cas/100.000 habitants, indique Sciensano. A Anvers, où un couvre-feu va être imposé, 711 nouveaux cas ont été enregistrés entre le 17 et le 24 juillet, selon les graphiques publiés sur le site de l'institution.

> Bilan du jour: voici les chiffres

La Première ministre Sophie Wilmès a par ailleurs reparlé hier/lundi des "super contaminateurs", que l'on cherche à canaliser en Belgique. Mais qui sont-ils? Jean-Luc Gala, professeur à l'UCLouvain et spécialiste des maladies infectieuses, s'est exprimé à ce sujet dans le RTL INFO 19H.

"Ce n'est pas quelque chose de nouveau. C'est un concept qui existe dans d'autres maladies infectieuses. On connaît ce genre de personnes, qui au départ d'une infection unique, peuvent transmettre à de multiples personnes, 8, 10 parfois même plus, 40 dans certains cas extrêmes. Ce sont des phénomènes parfaitement connus. Des personnes qui sont asymptomatiques, ne prennent pas de précaution particulière, se retrouvent dans un milieu qui favorise la proximité, et qui vont transmettre ce virus. On a alors une chaîne de transmission qui fait exploser littéralement la transmission virale", indique-t-il. "C'est ce qui s'est passé à Anvers. Les foyers se sont déclarés dans ces circonstances, dans des cadres familiaux et sociaux, des populations allochtones, qui ont transgressé absolument toutes les règles de protection. Le virus a trouvé un  terreau fertile pour se propager rapidement", ajoute Jean-Luc Gala.

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