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Le reste de l’année, Jean-Luc travaille dans la faculté des sciences économiques. Comme une septentaine d’autres membres de l’université, il s’est porté volontaire pour aider les scientifiques. Son rôle consiste à encoder les prélèvements qui arrivent au laboratoire.
Jean-Luc Gustin, membre du personnel volontaire UNamur nous explique pourquoi il a tenu à se porter volontaire: "Très rapidement, j’ai compris que les tests étaient un facteur limitatif dans le traitement de la pandémie. Et donc, je me suis dit : "Si moi-même, avec mon incompétence naturelle. Je peux donner un petit coup de main et bien, pourquoi pas ?"
Qu’ils aient une formation scientifique ou non, chaque volontaire peut être utile dans l’une des étapes du dépistage du test: que ce soit dans l’administratif ou dans la phase de diagnostic.
Catherine Demazy, membre du personnel volontaire : "Au départ, nous, on a plutôt une formation qui nous amène à travailler dans des domaines de la sciences plutôt théoriques mais ici, on avait la possibilité d’appliquer ce qu’on connaît en laboratoire à un problème médical qui concerne toute la population. Donc cela me semblait évident qu’il fallait participer", explique Catherine.
Benoît Muylkens, virologiste : "Cela va du prof d’université qui vient faire de l’encodage parce qu’il n’a plus manipé, à des acharnés de la biologie moléculaire, qui eux, font la partie analytique. On n’a plusieurs fonctions dans la plate-forme et tout le monde est le bienvenu. Donc, non, il n’y a pas des restrictions de diplôme."
Chaque jour, 250 prélèvements arrivent ici. L’université pourrait en traiter 500 en capacité maximale si l’offre d’aide du personnel ou d’aide extérieure ne manque pas.
Astrid Petit, membre du personnel volontaire : "En attendant, le nombre d’échantillons qu’on traite augmente. Il y a beaucoup de personnes qui sont frustrées de ne pas pouvoir travailler toute une journée pour le projet."
Le personnel travaille dans des endroits séparés pour respecter les règles de sécurité.