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Pour endiguer la propagation du coronavirus en Belgique, de nombreux secteurs d'activités ont été contraints de fermer durant la période de confinement. Les PME (Petites et Moyennes Entreprises) et indépendants font partie des acteurs les plus touchés économiquement par la crise du coronavirus en Belgique. Ces entreprises peuvent prétendre à une indemnité en Wallonie pour limiter leurs pertes, mais un indépendant sur trois est malheureusement exclu des aides wallonnes.
Willy Borsus, ministre wallon de l'économie était l'invité de Pascal Vrebos ce midi. La grande question à lui poser était : "Pourquoi une série d'entreprises n'ont pas droit à ces aides ?". "Il y a aujourd'hui 49.500 demandes valablement introduites et qui doivent encore être examinées", explique Willy Borsus. "Ces aides s'adressent à celles et ceux dont l'activité a été clôturée par décision des autorités. Ça concerne le commerce non-alimentaire, l'Horeca, les agences de voyages, etc."
Il existe également une deuxième catégorie : les secteurs d'activité "quasiment à l'arrêt". "Les garages, les salles de sport, les activités culturelles ou même les kinés", poursuit Willy Borsus. "Ces derniers jours, nous nous sommes concertés avec ces secteurs, nous avons analysé la situation, et notre intention est de pouvoir élargir le dispositif d'aide à destination de celles et ceux dont l'activité est quasiment à l'arrêt."
La donne pourrait bientôt changer en Wallonie
Pour ce faire, Willy Borsus annonce sur le plateau avoir déposé une note en ce sens sur la table du gouvernement wallon. Mais pour l'instant, cette intention n'est ps validée. Pour ces activités dites "quasiment à l'arrêt", aucune indemnité n'est mise en place. "Pour un grand nombre, c'est le cas, mais pas encore pour tous", précise le ministre. "Cette possibilité s'ajoute aux aides déjà disponibles (le droit passerelle, etc) et les reports de crédit que les banques ont accordés, également."
Le ministre conclut ensuite : "Nous sommes conscients que nous avons besoin de nos PME et indépendants, et il est normal que nous les soutenions."
Le vote de cette proposition devrait se dérouler d'ici quelques jours. En attendant, les 100.000 indépendants non-indemnisés doivent toujours trouver des solutions pour joindre les deux bouts, au risque de devoir fermer boutique.