> COVID 19 Belgique: où en est l'épidémie ce dimanche 25 octobre?
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Même si les entreprises et les magasins continuent de fonctionner, nos centre-villes se vident et l'économie belge patine. Or, la crise actuelle en a sûrement jusqu'à l'an prochain. Ce péril économique n'est-il pas aussi grand que celui que court notre santé? Invité de l'émission C'est pas tous les jours dimanche (RTL-TVI), Geert Noels, économiste et cofondateur d'Econopolis, un gestionnaire d'actifs basé à Anvers, a livré sa solution pour limiter l'impact économique du coronavirus en Belgique.
"Notre pays a un problème global? Je ne crois pas qu'il faut tout régionaliser et chercher les tensions entre les communautés, mais c'est plutôt une approche ou bien nationale ou bien plus locale comme on le fait en Allemagne et dans d'autres pays. C'est un échec si on doit fermer tout le pays car les dégâts seront beaucoup plus importants et les pays qui savent gérer le virus de façon plus locale vont avoir beaucoup moins de dégâts économiques. C'est ça la question. Ce n'est pas une question de Flandre contre Wallonie et Bruxelles mais c'est quelque chose qui montre la politique, l'approche pour limiter les dégâts économiques à mes yeux. Pour limiter les dégâts économiques, il faut arriver dans les mois à venir à des confinements beaucoup plus locaux, parce que si après ce confinement on ne prend pas de mesures, on va en avoir un 3e et un 4e et aucune économie ne peut survivre à cela. D'ailleurs, dans le monde, presque aucun pays n'a fait 2-3 confinements".