Partager:
Les négociateurs européens et britanniques ont mis le turbo ces dernières heures pour tenter de boucler les conditions du divorce prévu le 31 octobre. Il y aurait eu de gros progrès et encore quelques points à régler.
Des progrès ont été accomplis sur le retour d'une frontière entre les deux Irlande, par exemple. Ce problème empoisonne la négociation depuis trois ans. La République d'Irlande est un État membre de l'Union Européenne. Et va le rester après le Brexit. Mais l'Irlande du Nord, elle, est une province du Royaume-Uni, elle est donc amenée à quitter le marché unique européen. En théorie, il faudrait donc rétablir une frontière, entre ces deux parties de l'île. Mais les dirigeants politiques craignent qu'un retour d'une frontière, ne relance la guerre civile, qu'on a connu sur place pendant 20 ans. Et qui a fait 3500 morts. Jusqu'en 1998.
Plusieurs dispositifs ont été imaginé, pour éviter un retour des douanes physiques sur place. Si l'Union Européenne et les négociateurs britanniques sont bel et bien parvenus à s'entendre sur cette question hier, ce serait historique.
Cela dit, il reste encore des points de désaccord. Sur le régime TVA appliqué en Irlande du Nord, par exemple.
L'Europe et les Britannique ont conclu l'accord qui organise le Brexit depuis quasi un an. Jusqu'ici, il n'avait pas changé d'une ligne. Depuis hier, pour la première fois, on perçoit des signaux positifs, ne serait-ce que dans l'emploi des mots. De "bons progrès", selon Michel Barnier, négociateur en chef européen. Ou encore, selon une source européenne citée par l'agence de presse AFP : "Un travail prometteur!"