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Face à l'épidémie de mpox, des recommandations seront émises en début de semaine prochaine, a annoncé vendredi à Belga le SPF Santé publique. L'Europe doit se préparer à une hausse des cas, avait prévenu un peu plus tôt le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
Le Risk assessment group (RAG), qui évalue la situation épidémiologique et formule un avis, "émettra des recommandations en début de semaine prochaine", a indiqué la porte-parole du ministre Frank Vandenbroucke (Vooruit). Sur cette base, des mesures peuvent être prises par les autorités sanitaires.
Sans s'avancer, le cabinet Vandenbroucke souligne qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer. "La Belgique analyse la situation. Nous avons un stock de vaccins disponible en cas de besoin, ce qui n'est pas le cas dans la situation actuelle".
Le centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a recommandé vendredi "aux autorités sanitaires de maintenir un niveau élevé de planification de leur préparation afin de permettre une détection et une réponse rapides à tout nouveau cas". L'organisme estime toutefois que les risques pour l'Europe sont faibles.
Les "liens étroits entre l'Europe et l'Afrique" pourraient faciliter l'importation de clade 1, selon l'ECDC. La Belgique est une plaque tournante en Europe des vols à destination de la République Démocratique du Congo, pays le plus touché par le virus, et ses voisins. L'agence demande aux pays européens une vigilance accrue à l'égard des voyageurs qui rentrent sur leur territoire.
Le nouveau variant clade 1b se propage par contact physique proche, et non plus seulement par voie sexuelle. Il reste cependant moins infectieux que le coronavirus par exemple. Le 15 août, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti l'Europe d'une augmentation des cas de mpox dans les "prochains jours", après la découverte d'un cas du nouveau variant létal en Suède. L'OMS avait déclenché la veille son niveau d'alerte internationale maximale. Plus de 14.000 cas et au moins 511 décès ont été signalés depuis le début de l'année 2023.
La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées ressemblant à des furoncles, comme le montre cette photo d'un patient atteint de la maladie au Pérou en 2022.