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Un tiers (32 %) des jeunes entre 15 et 20 ans ont utilisé une cigarette électronique au cours de l'année écoulée, expliquent les résultats d’une enquête publiée mercredi par la Fondation contre le cancer. L'organisation demande d'ailleurs au ministre de la Santé de limiter drastiquement le nombre d'arômes autorisés.
L'enquête en ligne que la Fondation contre le cancer a réalisée via l'agence de recherche indépendante Indiville interrogeait 1 962 personnes, dont 682 étaient âgées de 15 à 20 ans. 38 % de ce dernier groupe ont déjà vapoté, 32% l'avaient fait l'année passée et 16% vapotent encore actuellement.
Les jeunes de 15 à 20 ans ont un rapport à la cigarette électronique différent de celui des plus âgés : si l’e-cigarette constitue plutôt un moyen d’arrêter de fumer pour les plus de 20 ans, pour les 15-20 ans, elle constitue une activité en soi.
De plus, l'étude note que les parents de plus de 6 de ces jeunes sur 10 ne sont pas conscients de leur consommation. Les saveurs de la e-cigarette jouent un rôle majeur dans son attrait, plus encore que la nicotine. Les saveurs savoureuses sont une raison d'utilisation pour 37% des vapoteurs, tandis que la découverte de nouvelles saveurs est une raison pour 15%.
La Fondation contre le cancer demande au ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) de réduire considérablement le nombre d'arômes autorisés et d'interdire au plus vite la présentation des produits du tabac dans les points de vente.