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Sarah Chaâri, médaillée de bronze aux JO et... étudiante en médecine: comment fait-elle? "Il faut y croire"

Sarah Chaâri était l'invitée du RTL info Signatures ce mercredi 28 août. Sur le plateau, la première médaillée belge en taekwondo est revenue sur sa victoire aux JO, mais aussi sur sa vie parallèle : celle d'une étudiante en médecine à l'ULB.

Pour la première fois, la Belgique est médaillée en taekwondo aux Jeux olympiques. L'athlète derrière la médaille, c'est Sarah Chaâri, 19 ans, habitante de Gilly à Charleroi. Elle est aussi championne d'Europe et du monde.

À Paris, tout s'est déroulé dans les derniers instants, dans un combat décisif, qui a nécessité le recours à la vidéo. Sarah Chaâri ne peut pas décrire sa joie sur le plateau de Signature : "C'est inexplicable, au vu de comment était parti le combat, je ne m'y attendais pas du tout. Je m'étais faite à l'idée que j'avais laissé passer ma chance et que je n'avais pas pu gagner cette médaille. Finalement, j'ai pu la décrocher. Franchement, c'était exceptionnel".

Un dur labeur récompensé, d'autant que Sarah Chaâri n'a pas voulu sacrifier ses études de médecine à l'Université Libre de Bruxelles. Pourquoi ce choix d'études ? "Je sais pas trop, j'aimais beaucoup les matières scientifiques, et puis aider les gens, je trouve ça vraiment exceptionnel de pouvoir rendre la santé à quelqu'un. Je me suis naturellement tournée vers ça, je me suis donnée à fond pour réussir l'examen d'entrée, et comme je l'ai réussi, je me suis dit que voilà, j'étais lancée", raconte-t-elle.

C'est pas facile, il faut se donner les moyens, il faut y croire

À cheval entre la deuxième et la troisième année et en stage dans un hôpital bruxellois, Sarah Chaâri arrive, tout de même, à s'entraîner au taekwondo du lundi au vendredi. "Il faut une organisation assez coriace, on va dire. Le matin et l'après-midi, aller au cours, étudier un petit peu quand on a des pauses. Et puis le soir, aller à l'entraînement. C'est pas facile, il faut se donner les moyens, il faut y croire", détaille l'athlète.

Et la vie personnelle dans tout ça? "Il reste toujours un peu de temps, on essaie de trouver quelques heures à gauche à droite pour aller faire les magasins, pour voir nos familles, nos amis. C'est peut-être un peu moins que les personnes lambda, mais on essaie quand même de trouver du temps pour nous, et c'est important aussi pour notre santé mentale", admet Sarah Chaâri.

Le résultat de son travail acharné, c'est une médaille de bronze, mais aussi une prime de 20.000 euros donnée par le Comité Olympique Belge. "Je pense que ça m'aidera beaucoup pour mes études, et aussi pour ma future carrière, je l'espère", répond-elle.

 

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