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Neisser Loyola a vécu une journée très intense pour ses premiers Jeux Olympiques dimanche au Grand Palais à Paris. Après avoir effacé le Suisse Alexis Bayard (FIE 16), l'épéiste arlonais du CB Gaume s'est offert, le jour de son 26e anniversaire, le scalp du vice-champion olympique en titre et numéro 1 mondial, le Hongrois. Gergely Siklosi en 8es de finale.
L'Égyptien Mohamed Elsayed, 11e mondial, 8e à Tokyo 2020, a mis fin à son parcours, mais l'escrimeur belge d'originaire cubaine repart avec un diplôme olympique (top 8). "Pour une touche, je manque la possibilité d'aller pour une médaille", a regretté Neisser Loyola en zone mixte. "Mais je n'ai rien à regretter, j'ai fait un beau match, cela s'est joué à rien. Il a commis moins d'erreur que moi. Après, le niveau est très élevé et le match très intense."
L'espoir était de mise avec son exploit contre le Hongrois, champion du monde en 2019 aussi. "J'étais devant tout le temps, il est revenu avec des erreurs que je fais et qui se paie cash. Il revient à égalité et mon père, mon coach, m'a dit d'aller de l'avant. Cela a bien marché, et cela s'est joué à une touche. C'est moi qui l'ai mise en touchant sa main. Là aussi cela s'est joué à rien. Il m'a dit après que c'était un super beau match. Je suis trop motivé pour la suite maintenant, je suis top 8 et c'est mérité parce que j'ai quand même montré beaucoup. J'aurais préféré une médaille bien sûr, mais le travail continue. C'est une belle expérience et c'est vraiment du bonus. Faire un résultat comme ça à Paris, c'est incroyable. J'ai kiffé. Ma peur était de venir ici et de ne pas profiter du moment. Je repars avec un sentiment très positif."