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Alors que les vacances de printemps se terminent ce dimanche en Flandre, en Fédération Wallonie-Bruxelles, elles ne sont pas encore passées. Avec la réforme des rythmes scolaires, les deux semaines de "Pâques" tombent cette année début mai, du 1er au 12. Et cela pose de vrais problèmes au niveau de l'organisation des stages : il y a une pénurie d'encadrants. "C'est vraiment des nouvelles habitudes à avoir, des nouveaux rythmes. C'est vrai pour les étudiants, c'est vrai pour les écoles et aussi pour les centres extrascolaires", souligne Olivier Gerkeens, de l'ASBL Coala qui organise des activités pour les enfants.
Les élèves et étudiants qui, habituellement, animent ce type de stages pendant Pâques ne sont pas disponibles cette année, puisque les sessions d'examens approcheront déjà. "Ils nous disent qu'ils ne sont pas disponibles, parce qu'ils ont des examens de juin, mais a priori, les examens de juin doivent aussi être légèrement postposés. On a quelques difficultés par rapport à ça", poursuit Olivier Gerkeens.
Il faut donc s'adapter, et pour certains centres de vacances, cela passe notamment par une réorganisation des activités réparties sur une semaine plutôt que deux. Pour d’autres, un renfort d’accueillantes extrascolaires est possible. Mais le changement de rythme scolaire n’est pas encore tout à fait maîtrisé dans les centres de vacances puisqu'il est entré en vigueur voilà seulement quelques mois, à la rentrée 2022. Les premiers effets ne se font donc ressentir que maintenant.
"On a fait qu'une semaine sur les deux, du coup, ça nous a permis de trouver des permanents qui sont disponibles ou des accueillants qui soit cherchent du travail, soit qui ont des vacances et qui peuvent venir donner un coup de main sur le terrain", explique Aurélie, coordinatrice de plaines de vacances.
513 déclarations d'activités ont été enregistrées pour ce congé de printemps 2023 par le service "centre de vacances" de l'ONE. Il y en avait 528 en 2022. Mais il a aussi des activités non déclarées. Mais une autre solution peut-être envisagée par les parents : profiter des deux semaines de congé de printemps pour partir à l’étranger avec les enfants plutôt que de leur faire suivre un stage.