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Le trafic ferroviaire sur la ligne à grande vitesse "LGV1" entre Bruxelles et la frontière française reprendra vendredi en matinée, après un peu plus de deux semaines de travaux de renouvellement des voies. Une dernière inspection de 24 heures est prévue avant la réouverture complète de la ligne, pour s'assurer de la complète sécurité du tronçon renouvelé, a indiqué un porte-parole d'Infrabel, gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire belge.
Les travaux sur cette ligne concernaient le renouvellement d'une des voies sur un tronçon de 17,6 kilomètres entre Leuze-en-Hainaut et Brugelette. Les équipes d'Infrabel ont posé 35,2 kilomètres de nouveaux rails, environ 30.000 nouvelles traverses et quelque 5.500 tonnes de ballast, le lit de pierres sur lequel sont posés les rails. Ce chantier a pu être réalisé en un temps record grâce à un train-usine géant de 1,3 kilomètre ainsi que 90 travailleurs mobilisés durant 18 jours et 18 nuits.
"Le chantier s'est globalement bien déroulé dans le timing prévu", a indiqué à l'agence Belga Frédéric Sacré, porte-parole d'Infrabel. "Il reste désormais une inspection de 24 heures, qui doit permettre de s'assurer de la sécurité de la nouvelle voie." Si cette inspection confirme que la sécurité est garantie, les trains à grande vitesse pourront reprendre leur trajet habituel entre Bruxelles et la frontière française via la LGV1.
Les TGV ne rouleront toutefois pas directement à 300 km/h. Ils devront maintenir une vitesse maximale de 170 km/h durant une semaine, afin de permettre le tassement du ballast. Les trajets resteront donc légèrement allongés lors de ces premiers jours de reprise du trafic.
D'autres chantiers de renouvellement des voies sur cette ligne, longue de 74 kilomètres entre Hal et Esplechin, sont prévus jusqu'en 2035.