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Le nombre de faillites dans l’Horeca augmente: "Le statut d'indépendant, je n'en veux plus", témoigne Dany

Le nombre de faillites dans l’Horeca augmente : environ 2.000 l’an dernier. C’est 22 % de plus qu’en 2022. De nombreux restaurateurs décident aujourd’hui d’arrêter leur métier d’indépendant, pour se tourner vers celui de salarié, plus sécurisant.

Comme de nombreux professionnels de l'horeca, Danny a pris la décision difficile de fermer son restaurant. Le 21 juillet, il assurera son dernier service dans son établissement Le Val d’Heure à Montigny-le-Tilleul : "Ce sont beaucoup d'investissement, beaucoup de stress et de sacrifices", explique l'ex-indépendant. Il ajoute : "Tant que j'ai la santé, je veux en profiter". En 2021, il subit les inondations et en parallèle, il y a la crise sanitaire.

Vers le salariat 

Aujourd'hui, il n'arrive pas à se remettre de ces crises successives : "Ce qui m'a motivé, c'est d'avoir un contrat et être salarié. Je travaille dans un hôtel à Charleroi, je fais de la consultance et d'autres choses". Et Danny est loin d'être le seul dans cette situation. Le phénomène ne cesse de s'accentuer depuis un an et demi. "C'est un phénomène qui s'est amplifié ces 18 derniers mois. Les charges salariales ont augmenté, le coût des marchandises a augmenté. La viabilité d'un restaurant est difficile dans ces conditions", explique Emmanuel Didion, le vice-président de la fédération Horeca Wallonie. 

Pour la fédération Horeca, il existe pourtant des solutions. Par exemple, la baisse de la TVA sur les boissons non-alcoolisées ainsi que les aides à l'embauche. 

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