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Après une première action de déconnexion collective organisée vendredi dernier, les chauffeurs de taxi bruxellois utilisant la plateforme Uber ont décidé de poursuivre le mouvement de boycott au cours de la semaine prochaine, a annoncé samedi soir le syndicat CSC United Freelancers.
"Ce boycott vise à sensibiliser sur les conditions de travail des chauffeurs et à obtenir des améliorations significatives de la part de l'entreprise", explique le syndicat dans un communiqué.
Des périodes de boycott ont été fixées aux plages horaires suivantes: entre 7h00 et 10h00 et entre 17h00 et 19h00 en semaine et entre 21h00 et 3h00 le week-end.
Des créneaux horaires choisis "pour maximiser l'impact du mouvement tout en respectant les besoins des usagers en dehors de ces plages de forte demande", explique la CSC United Freelancers qui appelle au passage les usagers à soutenir le mouvement de grogne "en choisissant d'autres options de transport pendant ces périodes."
Vendredi, une action de déconnexion de chauffeurs de la plateforme Uber avait été organisée entre 8h00 et 12h00. Les chauffeurs entendaient dénoncer l'introduction d'un mécanisme créant une compétition accrue entre les travailleurs et l'augmentation de la commission d'Uber sur les courses. Les chauffeurs Uber reprochaient à la plateforme la mise en place du système "TripRadar" qui attribue, selon eux, les courses à plusieurs chauffeurs en même temps.
Dans une réaction, Uber avait affirmé de son côté s'engager "à continuellement améliorer son application afin de permettre aux chauffeurs d'accéder à davantage de trajets et à générer davantage de revenus".
Uber confirmait avoir introduit plusieurs changements dans l'application mais "sur la base des retours des chauffeurs".
En outre, Uber avait indiqué tester depuis quelques jours les commissions variables tout en affirmant que dans l'ensemble, la plateforme n'augmentait pas sa commission moyenne et maintenait un taux de 25% en moyenne à Bruxelles.