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La faim dans le monde n'a pas reculé en 2023 avec la persistance des conflits, des difficultés économiques et d'intempéries extrêmes, touchant environ 733 millions de personnes, soit plus de 9% de la population mondiale, ont annoncé mercredi des agences onusiennes.
La situation est disparate : le nombre de personnes ne mangeant pas à leur faim a augmenté en Afrique, s'est stabilisé en Asie et s'est réduit en Amérique latine et dans les Caraïbes, précise un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), du Fonds international pour le développement de l'agriculture (Fida), de l'Unicef, du Programme alimentaire mondial et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le nombre de personnes ne mangeant pas à leur faim a augmenté en Afrique, s'est stabilisé en Asie et s'est réduit en Amérique latine et dans les Caraïbes, précise un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), du Fonds international pour le développement de l'agriculture (Fida), de l'Unicef, du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans son ensemble, l'insécurité alimentaire chronique s'étend depuis 2016-2017, souligne auprès de l'AFP David Laborde, économiste à la FAO et un des auteurs de ce rapport intitulé "L'état de l'insécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde".
La situation a fortement empiré avec la pandémie de Covid-19, en 2020 et 2021. La part de la population n'ayant pas un apport calorique suffisant pour mener une vie normale est depuis restée au même niveau.
Environ 2,3 milliards de personnes sont par ailleurs considérées comme étant en insécurité alimentaire modérée ou forte, c'est-à-dire devant sauter un repas occasionnellement. Et plus d'un tiers de la population mondiale ne peut pas s'offrir une alimentation saine, dont 72% des habitants des pays les plus pauvres.