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Anvers, deuxième port européen, est le principal point d'entrée de la cocaïne en Europe. 110 tonnes y ont été saisies l'an dernier. De l'autre côté, Rotterdam, plus gros port du continent, subit aussi ce grave problème. Pour combattre ces narcotrafiquants, la Belgique, les Pays-Bas et les cinq plus grosses compagnies maritimes qui transitent par les deux ports ont signé un accord, lequel doit combattre le trafic de drogue sur place.
En effet, la criminalité en lien avec la drogue ne cesse de croître, ce qui pousse à une action plus importante. "Nous devons agir. L'enjeu, c'est l'intégrité de notre pays. Il faut frapper les criminels là où ça fait mal: leurs biens, leur argent et leurs investissements", estime même Ine Van Wymersch, Commissaire nationale aux drogues. Cet accord prévoit le déploiement d'un nouveau dispositif.
Concrètement, des containers intelligents vont être disposés dans les ports, lesquels devraient rendre plus difficile l'acheminement de la drogue dans les ports d'Anvers et de Rotterdam. "Ils détectent l'ouverture d'une porte, un changement de température, ils donnent des indications sur la drogue qui se trouve à l'intérieur", nous confirme Vincent Van Quickenborne, le ministre de la Justice.
Mais tout le monde est conscient qu'aujourd'hui, la structure mafieuse autour de la drogue rend leur démantèlement complet presque impossible. "On ne gagnera jamais la guerre contre eux, mais il faut réduire la criminalité de la drogue à un niveau acceptable", juge même Bart De Wever, le Bourgmestre d'Anvers. Tous s'accordent à dire qu'il faut s'attaquer à ces trafics pour réduire la puissance des narcotrafiquants et donc protéger la population.