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Troisième jour de congé pour les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pourtant, c’est le moment choisi par la ministre de l’Éducation pour confirmer son projet : elle compte bien mettre en place dès l’an prochain un nouvel examen en troisième primaire.
A quoi servirait cette épreuve ?
Son but est de vérifier que les compétences de base sont bien acquises par tous les élèves de 8-9 ans. Et d'éventuellement combler certaines lacunes plus tôt. L'évaluation s’appellera épreuve "Clé", pour Calculer Lire et Ecrire.
Elle sera externe, c’est-à-dire qu’il s’agira du même questionnaire pour tous les élèves, avec ici une subtilité : elle ne sera pas certificative. En gros, on n’obtient pas de diplôme, mais les points sont bien comptabilisés au bulletin.
L’annonce de ce nouvel examen n’est pas une surprise : le gouvernement l’avait déjà évoqué dans sa déclaration de politique communautaire. Le texte doit encore être voté au parlement.
Les élèves n'auront pas vraiment un examen de plus
Pas vraiment. L'épreuve "Clé" doit remplacer les épreuves organisées pour l’instant en octobre en 3e, 5e primaire et 5e secondaire. Seule une compétence y est évaluée et varie d’année en année. Selon la ministre, elles sont moins connues et sont interprétées de manière trop différente par les équipes éducatives.
Les examens principaux restent donc inchangés
Il y aurait toujours trois épreuves externes certificatives. En plus bien sûr des évaluations continues des écoles. Le CEB, certificat d’études de base, organisé en 6e primaire en juin. Ensuite, le CE1D, le certificat d’études du premier degré que les élèves passent en deuxième secondaire. On évalue leurs compétences en maths, français, sciences et langues.
Reste le CESS, le certificat d’enseignement secondaire supérieur. En dernière année, 6e ou 7e secondaire.
Et pas de changement en cas d’échec lors de ces épreuves. Le conseil de classe peut tout de même octroyer le certificat, si les résultats de l’élève sont satisfaisants durant le reste de l’année.