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Jamais les routes du nord du pays n'ont été aussi encombrées : une moyenne presque 900 kilomètres-heures d'embouteillages par jour ouvrable a été enregistrée au cours des 12 derniers mois. Découvrez quelles villes sont les plus touchées par ces ralentissements.
Les routes principales du nord de la Belgique ont connu une situation sans précédent en termes d'embouteillages.
Selon les données publiées par l'office statistique flamand, Statistiek Vlaanderen, la gravité des embouteillages a atteint une moyenne de 897 kilomètres-heures par jour ouvrable au cours des douze derniers mois.
Cela signifie que, chaque jour ouvrable, 897 kilomètres de files ont été observés pendant une heure en moyenne, marquant ainsi un record historique.
Une tendance à la hausse depuis la fin de la pandémie
L'augmentation des embouteillages n'est pas un phénomène récent, mais elle a été exacerbée ces dernières années. Après un pic en 2018, une légère diminution avait été observée, suivie d'une forte baisse en mars 2020, au début de la crise du coronavirus.
Cependant, dès avril 2021, soit quelques mois après le début de la crise sanitaire, les files ont recommencé à s'allonger, atteignant de nouveaux sommets à partir de juillet 2023.
Anvers et Bruxelles : les zones les plus congestionnées
Les régions d'Anvers et de Bruxelles sont de loin les plus touchées par ces embouteillages. À Anvers, la situation s'est même aggravée plus rapidement que dans la capitale jusqu'au début de 2020.
En revanche, la région de Gand et le reste de la Flandre connaissent beaucoup moins d'encombrements sur leurs routes principales.
La chute drastique de la gravité des embouteillages observée à partir de mars 2020 a été particulièrement marquée dans les régions d'Anvers et de Bruxelles, qui ont également connu les augmentations les plus significatives depuis avril 2021.