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Vos enfants ont peut-être des devoirs de vacances à réaliser, ou des cours à réviser avant la rentrée des classes dans une dizaine de jours. Un moment pas toujours facile qu'on bien connu cinq auditeurs de bel RTL dans les années 40-50. Piou, Andrée, Manny, Marie-France et Daniel se souviennent.
Quand on évoque les devoirs de vacances, il y a deux écoles. D'abord, ceux pour qui les vacances, c'était les vacances et il ne fallait pas leur parler d'ouvrir les cahiers. "Les vacances, c'était vraiment les vacances. C'est tout à fait une autre époque, c'est inconcevable aujourd'hui. Ça existait les cahiers d'exercice si on voulait le faire. Je crois que j'en ai fait un peu, mais c'était pas vraiment la tasse de thé", explique Piou.
"Je n'ai jamais travaillé pendant mes vacances. C'était long les vacances à l'époque. Maintenant, c'est hyper court, les enfants ont l'impression que c'est hyper court, mais ils font plein de trucs. Moi, je ne faisais rien", lance à son tour Andrée.
Certains sont plus studieux. C'est le cas de Marie-France et Manny : "Comme j'étais nulle et toujours en maths, j'avais des cours particuliers pendant un mois. Et le deuxième mois, on partait en vacances, de vraies vacances", lance cette dernière.
"Ça ne m'a jamais gâché les vacances"
Marie-France était également assez sérieuse : "Je lisais des classiques quand j'étais petite: la Comtesse de Ségur, le Club des Cinq, le Clan des Sept, Alice, c'était une détective américaine. Parfois, on avait quand même des travaux. Par exemple, en latin, on avait des versions à préparer pour la rentrée, des contrôles. Ça ne m'a jamais gâché les vacances."
Daniel, lui, avait l'école à domicile, son oncle qui vivait avec lui et sa famille était l'instituteur du village. Daniel bénéficiait donc de cours particuliers. "J'allais faire de longues heures avec lui. Il m'avait fait une préparation intensive aux examens cantonaux, l'ancêtre du CEB actuel. J'avais eu de beaux résultats aux examens et j'avais eu un 100% en mathématiques. Mon oncle en avait été vraiment très fier. Franchement, je suis encore très ému quand je revois la proclamation des résultats et la satisfaction de mon oncle. Le métier de mon oncle d'instituteur m'a sûrement transmis la vocation d'enseignement et plus particulièrement des mathématiques par la suite."