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Presque toutes les visites de contrôle effectuées auprès des entreprises de titres services (principalement privées) en 2022 ont établi que des infractions à la réglementation sur le bien-être du personnel étaient commises, rapportent lundi les titres Sudinfo citant le ministre du Travail, Pierre-Yves Dermagne (PS).
Des 175 visites de contrôle effectuées, ont découlé 159 avertissements écrits, ainsi que 19 avis correctifs et 1 Pro Justitia.
"L'infraction la plus fréquemment identifiée, chez environ deux tiers des employeurs, est l'absence d'évaluation des risques spécifiques (agents chimiques : 120 infractions ; manutention manuelle de charges : 112 infractions ; protection de la maternité : 85 infractions)", note le ministre Dermagne.
L'absence d'attention et de surveillance de la santé de la travailleuse ou du travailleur est aussi fréquente, tant avant l'embauche (117 infractions) que périodiquement (75 infractions).
"Trois employeurs ne faisaient même pas appel à un service externe de prévention et de protection au travail, tandis que le service interne ne disposait pas d'un département chargé de la surveillance médicale", poursuit le ministre.
Parmi les autres infractions, l'absence d'un plan d'action annuel pour le bien-être au travail (65 infractions), d'un plan de prévention global (64 infractions), de formation appropriée sur le travail avec des agents chimiques (un tiers des sociétés).
Dans environ une entreprise sur quatre, les équipements de protection individuelle tels que les gants de nettoyage et les gants antidérapants n'étaient pas mis à la disposition du travailleur (42 infractions).