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Demandeurs d'asile à la rue à la veille de l'hiver: les ONG et Écolo réclament le déclenchement de la phase fédérale

Gilles Vanden Burre, chef de groupe Ecolo/Groen à la Chambre, était l'invité d'Antonio Solimando ce matin à 7h50.

Le Premier ministre Alexander De Croo garantit que chaque demandeur d'asile qui dort en rue actuellement peut désormais trouver une place dans un refuge. Les associations humanitaires parlent d'effet d'annonce et disent qu'il n'y a toujours pas assez de place.

"C'est un dossier extrêmement sensible et important" pour Gilles Vanden Burre. "Nous avons été chez le Premier ministre pour lui dire : la situation n'est pas acceptable. Il faut que les lignes politiques bougent. Et depuis vendredi, le Premier ministre s'est engagé politiquement à ce que chaque personne puisse avoir un endroit pour dormir dignement, ce qui me parait vraiment le minimum aujourd'hui".

Selon le chef de groupe Écolo/Groen, tout est fait pour que depuis vendredi, plus personne ne dorme en pleine rue. "L'engagement est que les places sont disponibles pour que ces personnes puissent passer la nuit à l'abri, au chaud dans des conditions dignes humainement. Ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques semaines, il faut vraiment le reconnaître. Il y avait un manque grave, et politiquement grave il y a quelques semaines. C'est pour ça que nous sommes montés au créneau pour dire que ce n'est pas possible, ce n'est pas acceptable".

Les choses bougent selon Gilles Vanden Burre, et des places se libèrent pour que tout le monde puisse passer la nuit au chaud.

"Ça commence à bouger sur le terrain. L'engagement est pris depuis vendredi et on va évidemment regarder si les actes suivent. Ce qui est pour nous l'idéal, c'est d'avoir une structure importante qui puisse s'ouvrir : un millier de places. Et deuxièmement, déclencher la phase fédérale, qui n'est pas encore déclenchée aujourd'hui. À ce stade, il n'y a pas d'accord politique pour le faire. Pourquoi est-ce que nous le demandons : parce que ça permet de réquisitionner des bâtiments publics et du personnel. Parce qu'on parle beaucoup de places, mais il faut aussi du personnel pour encadrer ces personnes et les accompagner".

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