Accueil Actu Belgique Société

Daniel se souvient de ses vacances en Suisse et d'un amour de jeunesse: "Il n'y avait pas de réseaux sociaux, c'était la bonne vieille carte postale"

Ils s'appellent Daniel, Carmen, Many ou Bernard. Ils sont 12 au total, de 65 à 95 ans, ils ont tous accepté d'évoquer leurs meilleurs souvenirs de vacances. Aujourd'hui, Daniel discute avec Bérengère Devos de quelques-unes de ses meilleures anecdotes.

Sur la route des vacances, dans la coccinelle de la famille Lefebvre, il y avait la radio: "Peut-être pas dans la première coccinelle, mais dans la suivante, oui. Au début, uniquement radio, et puis après, radiocassette et puis CD. Mais bon, dans les premiers temps, c'était principalement la radio". 

Daniel se souvient de quelques tubes et groupes qui étaient diffusés à ce moment-là pour son plus grand plaisir: "Abba, forcément, Gilbert O'Sullivan, c'était Get Down. Ça me faisait rigoler parce que je ne parlais pas du tout anglais, j'avais pas encore eu une première leçon d'anglais. Et alors, il y avait un groupe que j'appelais ‘Mout et Macnéal', c'était Mouth and MacNeal, et qui chantait How Do You Do. Et donc là, bien après, quand j'ai eu mes deux premières années d'anglais, je me rendais compte comment je prononçais ce groupe, je le massacrais"

Une musique d'été qui rappelle parfois certaines amours de vacances. Premiers émois pour Daniel lors de vacances en Suisse, à Haute-Nendaz. Tout a commencé par une balade à cheval. "À cheval dans les bois. Et là, j'avais fait la connaissance de la fille d'un douanier, Irène, pour ne pas la citer. Et on est allé faire du cheval ensemble dans la forêt. Et puis là, j'ai eu la peur de ma vie parce que le cheval qui était devant moi, avec Irène, s'est roulé dans la sciure. Et je n'étais pas très heureux et très optimiste quant à mon avenir dans cette forêt. C’est resté très platonique. Et bon, voilà, il n'y a pas eu de suite, hormis parfois quelques correspondances, lettres ou cartes postales. Mais ça n'a pas été plus loin".

Daniel ajoute: "Pas de smartphone, pas de réseaux sociaux. Donc c'était la bonne vieille carte postale qui passait inévitablement pour toute communication. Et honnêtement, voilà, c'était moins direct, mais ça avait son charme également".

À lire aussi

Sélectionné pour vous