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Ils s'appellent Carmen, Many, Bernard ou Daniel. Ils sont 12 au total, de 65 à 95 ans, ils ont tous accepté d'évoquer leurs meilleurs souvenirs de vacances. Aujourd'hui, Bérengère Devos et ses témoins parlent des tubes de l’été qui rythmaient les vacances.
Carmen et Many se rappellent des tubes de l'été qui passaient à la radio et qui sont restés ancrés au plus profonds de leurs souvenirs.
Qui dit été, dit aussi tube de l'été et parfois accompagné d'amour de vacances. Carmen n'a eu qu'un amoureux, son mari, avec qui elle écoutait la radio sur la route des vacances : "On chantait des chansons ‘En revenant de la belle Lorraine’, des histoires comme ça. On mettait la radio mais je ne mettais que RTL".
Many, elle, se souvient en particulier d'un été, en camping au bord du lac de Serre-Ponçon avec sa mère et son beau-père, l'été où Michel Polnareff chantait "Love me, please love me".
Est-ce qu'il y avait la radio dans la voiture ? "Oui, il y avait la radio mais je ne me souviens pas, à part les chansons de Michel Polnareff parce qu'on a quitté Savines, enfin le lac de Serre-Ponçon pour revenir vers Villedieu en Haute-Provence parce que ma mère s'inquiétait, il y avait un petit jeune homme qui était venu dans notre chambre, on avait passé la nuit à papoter et quand elle s'en est rendu compte, elle s'est inquiétée alors on a levé le camp, tout le monde est parti et on est allé à Villedieu en Haute-Provence. Je me souviens que je pleurais parce que je ne trouverais plus mon petit copain donc j'ai oublié le prénom et à ce moment-là c'était à la radio, on entendait Polnareff, Love Me et je pleurais, c'est vite passé".
Et puis ses premières vacances seule sur catalogue, direction Ibiza. Many sur place se lie d'amitié avec une jeune Allemande et toutes deux font quelques rencontres passagères. "On partait sur un bateau parce que le capitaine du bateau s'était amouraché de ma petite Allemande et le second de moi, donc on partait avec eux et on a passé pas mal de vacances comme ça, à faire des petites sorties avec ces gens-là qui étaient très sympathiques, ça n'allait pas plus loin", se souvient Many.