Aisling D’Hooghe: "Je gagne moins que mon mari footballeur en tant qu'échevine et gardienne des Red Panthers"

Ce vendredi, l’invitée de bel RTL à 7h50 était Aisling D’Hooghe. Gardienne des Red Panthers, notre équipe nationale de hockey féminin, elle est aussi échevine à Waterloo. Une battante dont la sclérose en plaques dont elle est atteinte n’entrave aucun de ses projets. Un magnifique parcours de vie qui la mènera cet été aux Jeux Olympiques de Paris. Cette sportive de haut niveau a répondu aux questions de Thomas de Bergeyck. 

On a le sentiment que la carrière sportive que vous menée, cela ne vous suffit pas pour vivre, c’est vrai ça ? 

"Oui c’est vrai. Après, on gagne de mieux en mieux notre vie,  mais c’est sûr que c’est parfait pour maintenant mais pas pour plus tard. Et d’un autre côté, je n’avais pas du tout envie d’être juste hockeyeuse, j’ai étudié, j’ai travaillé avant d’être échevine et en fait j’adore déconnecter du hockey et avoir une autre vie. Donc, je ne changerais ça pour rien au monde". 

Vous avez quand même une formation de physiothérapeute, si je ne m’abuse. 

"Oui exactement mais j’ai quitté la kiné". 

Alors concrètement, ça gagne combien une gardienne d’équipe nationale de hockey ? Pour avoir une idée. 

"Une idée, des chiffres. Ecoutez, je gagne moins que mon mari en étant échevine et gardienne de l’équipe nationale. Mon mari qui est joueur de foot à l’Union Saint-Gilloise".

Exactement, donc moins. Cela nous donne déjà une bonne idée. Alors les JO, un petit mot quand même. J’imagine que c’est un soulagement. Vous êtes qualifiées pour Paris après 12 ans sans les JO. Mais vous, vous y étiez en 2012. 

"Oui, c’est sûr, j’y étais en 2012 à 17 ans seulement. Et cela fait 12 ans que j’attends d’y retourner. Donc, soulagement, excitation, fierté. Beaucoup d’adjectifs".