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Yves Coppieters devient ministre wallon de neuf compétences: "Il faut que la santé devienne transversale à tout ça"

Le médecin Yves Coppieters (Les Engagés) est désormais ministre wallon de la Santé, de l'Environnement et encore 7 autres compétences. Comment compte-il remplir son nouveau rôle?

Yves Coppieters est connu depuis la crise du covid-19, durant laquelle il était expert indépendant au sein de la Commission spécialisée de la Chambre chargée d'examiner la gestion de l'épidémie en Belgique. Désormais, le médecin, professeur à l'Ecole de santé publique de l'ULB, est ministre wallon.

L'élu des Engagés hérite de 9 compétences à savoir la Santé, l'Environnement, l'Action sociale, l'Économie sociale, le Handicap, la Lutte contre la pauvreté, l'Égalité des chances, le Droits des femmes et les Familles.

Ce "superministre" nous a fait part de ces impressions, juste après la conférence de presse : "Je suis vraiment très honoré, très honoré par le signal des électeurs il y a quelques jours et puis maintenant très honoré par le fait que le mouvement me fasse confiance par rapport à un portefeuille assez large au niveau de la Région", nous répond-il.

Comment compte-t-il assurer ce gros portefeuille? "Bien sûr, je pense que la première chose à faire c'est d'avoir autour de soi une bonne équipe. Ma seconde de liste au fédéral, c'était Lyseline Louvigny, qui s'est battue pendant toute la campagne sur les dimensions droits des femmes, égalité femmes-hommes et donc vraiment, c'est ce genre d'expertise qu'il me faut vraiment à côté de moi. Comme aussi pour les dimensions sociales, lutte contre la pauvreté qui sont quand même des secteurs tout à fait particuliers et des dimensions aussi transversales à toutes les politiques. Là aussi bien sûr, j'ai besoin de visions à la fois très thématiques mais aussi très transversales par rapport à ce type de compétences", estime-t-il.

Mais avoir de bons collaborateurs, ce n'est pas tout : "Bien sûr d'insuffler ce que moi, je peux amener, issu de la société civile avec ses dimensions peut-être universitaires, un peu scientifiques, mais qu'est-ce que je peux amener justement pour proposer ces politiques publiques", ajoute-t-il.

Le ministre Yves Coppieters a d'ores et déjà des priorités : "Alors la santé environnementale, on l'a compris, est le dossier des PFAS, où il faut reprendre les choses et assurer cette continuité par rapport à cette crise et bien sûr redonner cette confiance aux citoyens". A cela, s'ajoute la santé mentale, "ce grand plan santé mentale pour lequel la région a un rôle majeur à jouer".

"On va pouvoir mieux faire de la prévention puisque l'idée, c'est d'augmenter le budget de la prévention petit à petit, mais je pense que pour faire de la prévention, il ne faut pas spécialement de l'argent, il faut surtout de l'innovation, des projets pilotes et je dirais avoir des bonnes idées"/

Avec neuf compétences, le travail s'annonce vaste, Yves Coppieters en est conscient : "Il y a beaucoup de dossiers et dans ces dossiers, il faut que la santé devienne transversale à tout ça parce que la santé ce n’est pas que votre santé physique, c’est votre santé mentale, c’est votre bien-être et je pense qu’à travers ces dimensions comme l’économie et d'autres dimensions, d'autres portefeuilles, la santé peut être cet aspect vecteur transversal".

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