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Vingt-quatre hommes et femmes politiques ont été menacés l'année dernière, selon des informations communiquées par la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et citées dans La Libre Belgique et La Dernière Heure vendredi.
Lorsqu'un responsable politique dépose plainte à la police locale, celle-ci prend contact avec le Centre de crise national (NCCN). Sur la base des informations communiquées, le NCCN ouvre un dossier de "personnes menacées" . Il demande ensuite une évaluation de la menace à l'OCAM, afin de connaître la gravité de la menace provenant du milieu extrémiste/terroriste, et/ou à la police fédérale, si la menace provient du milieu criminel.
En 2021, 16 dossiers de menaces ont été ouverts dans la catégorie des "responsables politiques" , impliquant au total 19 personnes. En 2022, le NCCN a ouvert 11 dossiers impliquant 13 personnes. Et l'année dernière, 16 dossiers ont été ouverts, concernant 24 personnes.
Certains dossiers ont été clôturés. Pour les dossiers qui sont toujours en cours, soit 21 dossiers qui concernant 26 personnes, les mesures de protection prises sont toujours d'application. Certains dossiers restent donc régulièrement ouverts plus d'un an.
Le nombre de nouveaux dossiers reste donc assez stable. Le nombre de personnes menacées est plus élevé que le nombre de dossiers car plusieurs personnes peuvent faire partie du même dossier.