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Valérie Glatigny s'exprime sur sa démission: "Etre ministre, ce n'est pas un métier: c’est une mission"

Valérie Glatigny dit avoir "adoré exercer son mandat", entamé en septembre 2019. La désormais ex-ministre francophone a annoncé sa démission du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour raisons de santé.

Lors de la conférence de presse organisée au siège du MR, Valérie Glatigny a pris la parole concernant sa démission. "J’ai toujours considéré qu’être ministre, ce n’était pas un métier, c’est une mission, a entamé l'ex-ministre francophone. Une mission qu’il faut pouvoir être en capacité (sic) d’exercer à 100%. Il y a neuf compétences à gérer (Enseignement supérieur, Enseignement de la Promotion sociale, Hôpitaux universitaires, Aide à la jeunesse, Maisons de Justice, Jeunesse, Sports et Promotion de Bruxelles, ndlr). Parfois, le meilleur service à rendre à un secteur et ici, il y en a neuf, est de les confier à une personne qui est opérationnelle à 100%".

Pour la remplacer, le parti libéral a choisi Françoise Bertiaux, une députée expérimentée qui connaît bien le dossier de l’enseignement. En effet, elle a mené un travail de fond à ce sujet pour le programme du parti. "Je sais que toutes ces compétences seront entre de bonnes mains", a commenté Valérie Glatigny.

Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a remercié Valérie Glatigny pour son "excellent travail", notamment l'augmentation du nombre de numéros Inami, et a affirmé qu’elle aurait une place de choix sur les listes électorales de 2024. Probablement à Auderghem, où, selon le journal Le Soir, l’ex-ministre vient de déménager. "J’ai adoré exercer ce mandat, a encore témoigné Valérie Glatigny. J'ai adoré pouvoir être en contact avec toutes les personnes que j’ai croisées".

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