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Le formateur du futur gouvernement flamand, Matthias Diependaele (N-VA), tente de recoller les morceaux après le refus par le CD&V de la dernière version de sa note, mardi. Mais passer directement à l'ordre du jour n'est pas une option, a déclaré jeudi le président des chrétiens-démocrates, Sammy Mahdi, à son arrivée à la réunion, la première à trois partis depuis le début du mois.
La N-VA, le CD&V et Vooruit discutent depuis de longues semaines de l'éventualité de former une coalition en Flandre. Matthias Diependaele avait remis une "ultime" version de sa note à ses interlocuteurs en début de semaine, mais Sammy Mahdi l'a balayée d'une manière très médiatique, mardi soir.
Pour tenter de relancer les négociations, une réunion à trois partis a débuté à 13h à Bruxelles.
"Je pense que nous devons parler des discussions de ces derniers jours", a glissé Sammy Mahdi au début de la rencontre. "Des ajustements importants sont nécessaires, mais nous en discutons en interne."
Pour la négociatrice de la N-VA Annick De Ridder, passer tout de go à l'ordre du jour semble difficile aussi, comme elle l'a déclaré devant les caméras de la VRT et VTM. L'épisode de mardi et notamment l'apparition télévisée de Sammy Mahdi ont été mal vécus dans les rangs des nationalistes flamands.
Pour Ben Weyts (N-VA), la réunion de jeudi doit permettre de montrer si les interlocuteurs souhaitent encore trouver un terrain d'entente avant les élections communales du 13 octobre.