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Une septantaine de protestataires se sont regroupés lundi après-midi sur la place de l'Université, à Louvain-la-Neuve, avant une réunion du conseil académique de l'UCLouvain. Le mouvement StudentforPalestine a mis fin à l'occupation du bâtiment Coubertin la semaine dernière, mais indique rester mobilisé en solidarité avec le peuple palestinien et exige la rupture de toutes les relations de recherche avec les institutions israéliennes.
L'université maintient depuis des semaines qu'il n'y a aucun lien institutionnel entre elle et les universités israéliennes et que les collaborations entre chercheurs font systématiquement l'objet d'une évaluation (qui a été renforcée) sur base de critères éthiques. Les activistes estiment toutefois que l'UCLouvain peut aller plus loin et affirment avoir listé "dix accords de recherches avec des institutions problématiques".
Deux notes ont été déposées devant le conseil académique, où aucun représentant du mouvement n'a été invité, mais les revendications sont notamment portées par l'Assemblée générale des étudiants de Louvain (AGL). Une porte sur la révision du processus éthique interne à l'université servant à évaluer les projets de recherches et l'autre sur la suspension de partenariats de recherches menés au niveau européen, en lien avec Israël.
Dans les discours prononcés lundi lors de l'action, StudentforPalestine a demandé à l'UCLouvain de rompre toutes les relations de recherche impliquant des institutions israéliennes. "Pour arrêter de normaliser Israël et faire passer un message à l'Europe, a expliqué sur place un représentant du mouvement. On a rompu les liens avec la Russie sur base de critères justifiés, et on ne le fait pas avec Israël. Il y a deux poids, deux mesures."