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A quatre jours du premier tour du scrutin, le flou persiste sur qui se désiste

A J-4 du premier tour des législatives, la question du barrage au Rassemblement national est posée au camp présidentiel, qui refuse de prendre position avant le premier tour, tandis que l'extrême droite accuse la gauche de vouloir contester "dans la rue" sa victoire annoncée.

Le second tour du 7 juillet est déjà dans toutes les têtes. Avec une "participation importante" attendue, qui entraînera "beaucoup de triangulaires", le "désistement républicain pourrait faire basculer des dizaines de circonscriptions à l'extrême droite ou pas", a affirmé la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier.

Dans ces conditions, "les consignes que vont donner les partis vont compter", a ajouté celle qui s'est déjà engagée à retirer ses candidats arrivés "en troisième position" au soir du premier tour. Charge à présent au camp macroniste d'en faire autant: "J'écrirai aujourd'hui aux chefs des partis de la majorité présidentielle, je demanderai même à les voir parce que je veux qu'ils m'expliquent les yeux dans les yeux pourquoi ils ne font pas la différence entre l'extrême droite et la gauche", a-t-elle annoncé.

De fait, la macronie se refuse à prendre position avant les résultats de dimanche. Mardi, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, et les cadres de sa majorité ont discuté de la "stratégie de la campagne" et ont semblé se diriger vers un mot d'ordre "ni RN ni LFI", mais "sans que le président ne tranche" selon un participant.

Le patron d'Horizons, Edouard Philippe, n'a guère été plus disert mercredi. "J'aurai l'occasion de m'exprimer de façon extrêmement claire sur le sujet au soir et au lendemain du premier tour", a-t-il déclaré, mais pas avant pour que ce ne soit pas "la seule chose dont on va discuter dans les derniers jours de la campagne".

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