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Des révélations de nos confrères de SudInfo, ce lundi, mettent en avant l'énorme pression que l'actuel ministre-président de la Région wallonne, Elio Di Rupo, a mise sur le monde politique en 2019. Nous sommes alors au coeur de l'affaire Nethys, et de la vente de ses filiales (VOO, Elicio et WIN). Elio Di Rupo voulait à tout prix empêcher que ces filiales tombent dans l'escarcelle de François Fornieri (et Stéphane Moreau indirectement), via ses sociétés Ardentia et Ardentia Tech. Le Premier wallon a donc entrepris de grandes manoeuvres, résmées par SudInfo qui a mis la main sur certains documents judiciaires.
Il influence "L'entreprise de l'année"
Elio Di Rupo devait, en 2019, remettre le prix d'entreprise de l'année en main propre. Il ne voulait pas que ce soit John Cockerill. L'entreprise était partie prenante dans le rachat d’Elicio aux côtés de François Fornieri et de Stéphane Moreau.. Et le jury l'aurait écouté, alors que l'entreprise serésienne était favorite.
Refus d'un prêt
C'est toujours sur John Cockerill que Di Rupo met la pression un peu plus tard, empêchant l'entreprise de recevoir un prêt-relais (une sorte de crédit-pont) pour lui permettre d'absorber un gros retard de paiement. La SRIW (aujourd’hui Wallonie Entreprendre) lui aurait refusé ce prêt, qui aurait du être accordé.
Mithra menacée
Les grands patrons Marc Coucke (alors président du conseil d'administration de Mithra) et Gaetan Servais (ex Meusinvest) ont reçu des messages explicites d'Elio Di Rupo pour faire pression sur l'entreprise de François Fornieri, toujours dans le but de le faire renoncer au rachat des filiales de Nethys. Conseil d'administration extraordinaire, menace de revente d'actions: la pression est énorme.
Ces multiples pressions, également au niveau des médias, ont fini par fonctionner. Le 23 octobre 2019, François Fornieri renonce "de lui-même" au fameux rachat...