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Plus de femmes que d'hommes: voici les nouvelles têtes qui composeront le nouveau gouvernement flamand

Le gouvernement flamand est formé et nous connaissons désormais les visages des nouveaux ministres.

L'accord de coalition conclu dans la nuit de vendredi à samedi par la N-VA, Vooruit et le CD&V en vue de former un gouvernement flamand s'intitule "Travailler ensemble à une Flandre chaleureuse et prospère". Il s'agit non pas d'un slogan, selon le texte introductif de ce document de 203 pages, mais bien d'"une promesse qui prend forme dans cet accord de coalition".

Peu à peu, nous connaissons désormais les noms des ministres qui composent le gouvernement flamand avec une particularité : il y a bien plus de femmes que d'hommes. "Six femmes, trois hommes, les femmes au pouvoir en Flandre, même si le ministre-président reste un homme, Matthias Diependaele", précise Martin Buxant sur le plateau du RTL info 13h, le référent politique RTL info. 

"Un gouvernement de femmes, mais un gouvernement qui est aussi sous le sceau des nationalistes flamands, la N-VA. Trois femmes à la N-VA, la populaire Zuhal Demir qui décroche l'enseignement, l'Anversoise Annick De Ridder à la mobilité, une fidèle de Bart De Wever et puis, Cieltje Van Achter pour s'occuper des affaires bruxelloises. Chez les socialistes flamands, le président Conner Rousseau a désigné ces deux lieutenantes, Caroline Gennez et Mélissa Depraetere. Au CD&V, c'est Hilde Crevits qui sera en charge des pouvoirs locaux dans un rôle plutôt défensif : empêcher la suppression des provinces et la fusion des communes à laquelle son parti est hostile", présente-t-il.

Du côté des hommes, Jo Brouns conserve son titre de ministre de l'Agriculture, tandis que Ben Weyts récupère les Finances et le Budget.

Quelques mesures phares

Parmi les mesures déjà prises par ce nouveau gouvernement, certaines sortent du lot. "Il y a la baisse des droits d'enregistrement de 3 à 2%. Puis, un gros tour de vis aussi dans l'enseignement, notamment au niveau de la connaissance du néerlandais : les parents qui veulent scolariser leurs enfants dans les écoles flamandes devront prouver après un an qu'ils parlent correctement le néerlandais sous peine de perdre des indemnités. Enfin, les parents dont les enfants sont en difficulté d'apprentissage et qui ne viennent pas aux réunions scolaires seront eux aussi sanctionnés au portefeuille".

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