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Oui à une taxe sur les plus-values en bourse, non à celles sur la vente de PME

Le MR peut accepter l'introduction d'une taxation sur les plus-values réalisées en bourse, mais pas sur celles réalisées lors de la revente de PME, a indiqué mardi David Clarinval, l'un des négociateurs libéraux pour la formation d'une nouvelle majorité fédérale.

Les travaux du formateur Bart De Wever ont capoté la semaine dernière en raison notamment de l'opposition du MR à l'introduction d'une taxation sur les plus-values sur les actifs mobiliers.

Interrogé sur ce sujet mardi matin au micro de Bel-RTL, David Clarinval a dit que son parti pouvait accepter une taxation sur les plus-values boursières, mais pas sur les plus-values réalisées lors de la revente par un entrepreneur de l'entreprise qu'il a créée.

Pour le MR, taxer les PME reste un "gros problème", a-t-il commenté.

M. Clarinval ne s'inquiète pas des difficultés actuelles à former un nouvel exécutif. "C'est normal qu'il y ait des moments plus compliqués", analyse le ministre fédéral.

À ses yeux, un accord pourra être trouvé pour former une majorité Arizona dirigée par Bart De Wever. L'échéance du 20 septembre souvent évoquée lui semble toutefois un peu courte pour mettre tout le monde d'accord, a-t-il ajouté.

Pour le réformateur, ce qui est aujourd'hui sur la table n'est en effet pas encore "assez équilibré". Il y a trop de nouvelles taxes prévues dès le début de la législature tandis que les réductions d'impôts ne seront effectives qu'à partir de 2029, a-t-il expliqué.

"On doit avoir un équilibre entre les augmentations et les diminutions", a insisté M. Clarinval. Outre le problème de la taxation des plus-values, celui-ci a aussi dénoncé le projet de la "super note" du formateur d'augmenter la TVA sur certains produits alimentaires, les travaux de rénovation, mais aussi de relever les accises sur les carburants ou de diminuer les forfaits de remboursement des frais de déplacement.

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