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Le pape François n'a pas obtempéré à la demande de l'évêque d'Anvers Johan Bonny de lui adjoindre un évêque auxiliaire. Mgr Bonny avait formulé cette demande de renfort --si possible en la personne d'un évêque auxiliaire-- en début d'année, en marge de la commission d'enquête parlementaire sur les violences sexuelles dans l'Eglise, via le nonce, représentant du pape en Belgique.
"Le 25 juin, le nonce m'a répondu qu'il ne pouvait pas me donner un évêque auxiliaire, pour plusieurs raisons, notamment parce qu'un nombre inégal d'évêques francophones et néerlandophones perturberait l'équilibre de la Conférence épiscopale, que les autres évêques ne soutiennent pas ma demande et qu'un prêtre et un laïc peuvent tout aussi bien remplir les tâches interdiocésaines prévues. Bien que j'aie des réserves sur chaque argument, j'accepte cette décision", a déclaré M. Bonny.
L'évêque continuera à se concentrer sur ses fonctions à Anvers, ne s'occupant, au niveau interdiocésain, que de la lutte contre les abus et de l'œcuménisme. Pour l'instant, il reste également président du conseil d'administration de l'Enseignement catholique de Flandre.
Actuellement, la Conférence épiscopale est composée de 10 membres, cinq néerlandophones et cinq francophones.