Partager:
Les situations relevant d'actes terroristes ne relèvent plus du nouveau plan d'urgence nucléaire et radiologique, rapporte L'Echo mercredi. L'arrêté royal qui fixe un nouveau plan vient d'être publié au Moniteur, remplaçant le texte de 2018.
Ce plan organise aussi bien les procédures d'alerte que les éventuelles évacuations, la distribution d'iode ou les opérations de décontamination et la gestion des déchets.
Les situations d'urgence à caractère nucléaire ou radiologique engendrées par des actes terroristes ou de malveillance ne relèvent plus du nouveau plan d'urgence nucléaire.
"Elles relèvent, en première instance, du champ d'application de deux textes adoptés après la précédente version du plan d'urgence nucléaire et radiologique, explique le Centre de Crise national: le plan d'urgence national relatif à l'approche d'un incident criminel ou d'un attentat terroriste impliquant des agents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires fixé par l'arrêté royal du 11 juin 2018, et/ou le plan d'urgence national relatif à l'approche d'une prise d'otage terroriste ou d'un attentat terroriste fixé par l'arrêté royal du 18 mai 2020".
De même, la gestion d'une situation d'urgence initiée au cours du transport de produits radioactifs ne ressort plus du nouveau plan d'urgence nucléaire - cela incombera, selon les cas, en priorité au niveau communal ou provincial.
À l'inverse, une situation d'urgence dans la mer territoriale belge ou sa zone économique exclusive pourra désormais entrer dans le champ d'application du plan d'urgence nucléaire - on songe par exemple à un possible accident d'un navire à propulsion nucléaire, militaire ou commercial.