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Plus de 200 professeurs, doctorants, assistants et membres du personnel de l'UCLouvain ont apporté leur soutien aux étudiants de Students for Palestine qui occupent le bâtiment Naïm Khader (anciennement Coubertin) à Louvain-la-Neuve depuis la mi-mai, indiquent-ils mercredi dans une carte blanche.
Les auteurs de la carte blanche demandent également à leur université "de prendre une position propre position" pour un cessez-le-feu "immédiat et définitif" à Gaza et ce "à l'heure où Rafah brûle sous les bombes israéliennes" mais aussi pour le respect des droits humains ainsi que le droit à l'autodétermination du peuple palestinien.
Les intéressés demandent par ailleurs que l'UCLouvain "soit transparente sur tous les liens qu'elle entretient avec les institutions israéliennes et qu'elle coupe tous ses liens avec des institutions soutenant l'effort militaire ou colonial d'Israël" à l'image de la position adoptée par plusieurs autres universités belges telles que la VUB, l'UGent et l'ULB, expliquent les auteurs de la missive qui refusent "de fermer les yeux sur un génocide à Gaza."
Les rédacteurs de la carte blanche réclament, enfin, la révision des critères éthiques qui conditionnent les projets de recherches menés par l'UCLouvain et ses chercheurs "afin d'exclure les projets actuels ou futurs qui impliquent la reproduction des dynamiques coloniales."
