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"Politiquement correct" revient sur l'actualité politique de la semaine. Aujourd'hui, nous allons décortiquer le scandale du cahier Atoma de Bart De Wever et les tentatives de sauvetage de la formation du gouvernement bruxellois.
Le cahier Atoma de Bart De Wever a fait parler de lui pour une raison étonnante. Pour comprendre ce qui se cache derrière le débat qui a secoué le Parlement, il faut se plonger dans la presse flamande. "Quiconque conserve ses actions pendant dix ans n'a pas à payer d'impôts sur les plus-values. J'ai un accord avec le Premier ministre sur papier, signé", a déclaré Georges-Louis Bouchez, le président du MR, lors d'une interview.
Seulement, problème : cela ne figure pas dans l'accord du gouvernement. L'opposition parle donc d'un accord secret consigné... dans le petit carnet Atoma du Premier ministre. Et cela enflamme le Parlement.
"Il existe un accord secret"
"Quelques heures seulement après notre marathon parlementaire, nous apprenions avec stupéfaction, de la bouche même d'un président de parti de votre majorité, qu'il existe un accord secret", a déclaré Pierre-Yves Dermagne, chef du groupe PS à la Chambre.
"Est-ce que vous pensez que je suis assez bête pour aller dans le journal expliquer que j'ai un accord secret ? C'est très intéressant. Mais je vais vous donner un scoop : c'est le bilan en termes de réforme de M. Dermagne. Voilà le document secret, une feuille blanche !", rétorque Georges-Louis Bouchez.
Formation du gouvernement bruxellois
Et l'ambiance ne semble pas mieux à Bruxelles. "Aujourd'hui, il suffit que l'Open VLD arrête son scotchage à la N-VA pour avoir une solution", tacle Ahmed Laaouej, président du PS Bruxellois.
On en appelle aussi à une touche d'amour
Et bien non, la formation du gouvernement bruxellois n'est pas encore réglée. Il y a pourtant eu des réunions de la dernière chance, organisée par le formateur bruxellois, David Leisterh. Ce dernier se donne cinq jours pour réussir ou abandonner définitivement. Il en appelle même à l'esprit de la Saint-Valentin : "On en appelle même plus uniquement au sens responsabilité, on en appelle aussi à une touche d'amour".
252 jours après les élections, il n'y a toujours pas de gouvernement bruxellois. Par contre, ce qui approche, c'est le carnaval. Et nos politiques ont déjà décidé de se déguiser : on a pu voir Théo Francken, ministre de la Défense, tenter de se déguiser en militaire. Georges-Louis Bouchez s'est déguisé en Premier ministre ou ministre de l'Intérieur et a posé avec la police devant une station de métro bruxelloise.
Enfin, dernier déguisement, et non des moindres, est pour David Clarinval, vice-premier ministre libéral. Ce dernier a dû se dissimuler sous un bonnet, un tour de cou et une grosse veste prêtée par la police... pour traverser la manifestation incognito.
