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Ce lundi matin, Georges Gilkinet, le ministre de la Mobilité, était l'invité politique de Martin Buxant dans le RTL Matin.
Dès mardi soir et jusqu'à jeudi, la SNCB se met en grève. Les syndicats, mécontents, protestent donc en organisation une manifestation qui s'étalera sur deux jours. Alors, à qui la faute ? Face à Martin Buxant, Georges Gilkinet, ministre de la Mobilité, ne souhaitait pas pointer quelqu'un du doigt.
"C'est regrettable, mais je ne cherche pas à désigner des responsables, je souhaite trouver des solutions, ensemble", explique-t-il. "On engage plus de 2.000 personnes par an pour le rail, plus de 2 milliards ont été injectés dans les trains et la différence du budget entre 2023 et 2024 est de 300.000 euros", précise l'écologiste.
Malgré ces efforts financiers, les syndicats posent tout de même deux jours de grève. Que faut-il comprendre ? Les syndicats ne comprennent-ils pas les mesures du gouvernement ? "Je pense qu'ils comprennent, mais il y a encore des tensions. Ce ne sont pas des métiers faciles, ce sont des horaires irréguliers, tôt le matin ou tard le soir, mais nous allons trouver des solutions et proposer un meilleur avenir pour le train et pour leurs métiers".
La grève commencera donc demain soir : est-ce encore possible de faire faire machine arrière aux syndicats ? "Les délais ne le permettront pas, mais la SNCB offrira un service garanti avec les travailleurs qui ne feront pas grève. Les navetteurs devront consulter les outils de la SNCB pour voir si leurs trains roulent", explique Georges Gilkinet.
Faut-il alors affirmer que les syndicats ne sont "jamais contents" ? "Non, je leur ai demandé ce qu'ils voulaient. S'ils voulaient le retour d'un gouvernement NVA-MR qui a coupé dans les budgets, s'ils voulaient le modèle à l'anglaise de privatisation, s'ils voulaient que la NVA scinde la SNCB. Moi, je ne le veux pas. Ils me disent qu'ils comprennent, mais que pour le moment, c'est difficile".