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La Ville de Mons doit trouver une solution le plus rapidement possible après la fin des activités de son agence locale pour l'emploi (ALE) traditionnelle, emportée par la faillite de la section titres-services, alerte la CSC vendredi. Les autorités montoises ont annoncé que la constitution de la nouvelle ALE sera entérinée en octobre, mais ce délai inquiète le syndicat.
L'ALE traditionnelle de Mons fermera définitivement ses portes le 7 septembre après la faillite de son activité titres-services en juillet. Plus aucune prestation ALE ne pourra avoir lieu sur le territoire montois car aucune solution n'a été trouvée pour la poursuite des activités.
Ce jeudi, la Ville a annoncé la création d'une nouvelle ALE afin de contribuer à la réinsertion professionnelle des demandeurs d'emplois et de répondre aux besoins des utilisateurs, notamment dans le cadre de l'accueil extrascolaire. L'objectif est d'entériner sa constitution lors du conseil communal d'octobre et de créer la nouvelle structure "dans les plus brefs délais".
La CSC regrette toutefois que la situation "tarde à se clarifier". Elle souligne que, à partir du 7 septembre, les demandeurs d'emploi qui prestent des heures en ALE seront plongés dans une situation "très inconfortable" avec une perte de revenu "non-négligeable".
"Une ALE offre un service local qui n'est pas disponible sur le marché ordinaire du travail et offre la possibilité aux chômeurs de longue durée d'effectuer des petits travaux dans leur quartier et de retrouver ainsi la voie sur marché de l'emploi", explique le syndicat. "Elle est importante tant pour les prestataires qui en ont besoin socialement, financièrement et pour avancer dans leur réinsertion professionnelle, que pour les nombreux utilisateurs montois pour qui elle est une aide précieuse."
La CSC réclame donc une solution rapide pour les plus de 400 prestataires et 200 utilisateurs de l'ALE de Mons.