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La ministre de l'Intérieur démissionnaire Annelies Verlinden (CD&V) estime que la compétence de coordination en matière de sécurité du ministre-président bruxellois devrait encore être élargie sous la prochaine législature, a-t-elle déclaré jeudi soir dans l'émission Terzake (VRT), en réaction aux coups de feu meurtriers survenus à Saint-Gilles.
Les compétences du ministre-président peuvent d'ores et déjà être élargies. Une loi en ce sens avait été adoptée par la majorité sortante. Mais, dans le cadre de la lutte contre la violence liée au milieu de la drogue à Bruxelles, le gouvernement fédéral a décidé de ne pas l'activer. Selon elle, les récents incidents meurtriers montrent qu'il faudrait le faire.
Pour la ministre de l'Intérieur, dont le parti est pressenti pour siéger dans la future coalition fédérale, la lutte contre la violence liée à la drogue est une histoire à plusieurs niveaux. "Le gouvernement fédéral (sortant) a renforcé la police des chemins de fer et la police fédérale. Mais les autorités locales ont aussi besoin de davantage de visibilité sur le terrain. La ministre a aussi noté les différences d'approche entre les autorités locales.
Pour Annelies Verlinden, l'enjeu nécessite une unité de commandement, "et avec les partis autour de ta table (pressentis pour former le prochain gouvernement fédéral), cette approche est possible." Au sujet d'une éventuelle fusion des zones de police bruxelloises, la ministre a répondu qu'il existait différentes manière de coopérer.