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Il n'est pas question pour l'instant de négocier pour former la partie néerlandophone d'une future majorité bruxelloise, a averti mercredi le ministre flamand sortant et député régional, Benjamin Dalle (CD&V).
La formatrice bruxelloise, Elke Van den Brandt (Groen), a invité l'Open Vld, Vooruit et le CD&V à entamer des discussions. Une majorité quadripartite se heurterait toutefois à un écueil: il n'y a que trois postes à pourvoir pour les néerlandophones au gouvernement bruxellois. Le plus petit parti flamand à Bruxelles étant le CD&V, c'est lui qui risque de ne pas recevoir de poste dans l'exécutif.
"Avec un seul siège, ce n'est pas à nous de former un gouvernement bruxellois", a souligné M. Dalle.
Dans les entretiens qu'il a eus avec la formatrice, il a rappelé que c'était à elle de former une coalition du côté néerlandophone, ce qui implique selon lui de discuter de manière approfondie avec la "Team Fouad Ahidar", arrivée deuxième aux élections dans le collège linguistique néerlandais.
"Pour le CD&V, il n'y a pas de base aujourd'hui pour entamer des négociations en vue de dépanner la coalition existante, qui a perdu sa majorité lors des élections. Les Bruxellois ont clairement choisi le changement le 9 juin", a affirmé M. Dalle.