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Kamala Harris a accusé mardi son rival républicain Donald Trump d'être "la risée" des dirigeants internationaux et de pouvoir être "manipulé" par les "dictateurs", lors de leur premier débat télévisé pour la présidentielle américaine.
Dans la seconde partie du débat, les relations internationales des Etats-Unis ont été abordées, avec des questions des modérateurs sur l'invasion russe de l'Ukraine, le conflit israélo-palestinien et l'Afghanistan.
"J'ai parcouru le monde en tant que vice-présidente des Etats-Unis et les dirigeants du monde entier se moquent de Donald Trump", a assuré la candidate démocrate, poursuivant: "Il est de notoriété publique que ces dictateurs et ces autocrates souhaitent que vous redeveniez président parce qu'ils savent très bien qu'ils peuvent vous manipuler en vous flattant et en vous accordant des faveurs" a poursuivi la démocrate.
Kamala Haris a souligné que les alliés occidentaux étaient "reconnaissants" que Donald Trump ne soit plus au pouvoir à Washington. Elle a mis en garde que Donald Trump "adore" les hommes forts au lieu de défendre la démocratie.
Donald Trump a pointé qu'il bénéficiait du soutien du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, critiqué en Europe pour son populisme.
Il a répété que la guerre d'invasion de l'Ukraine en Russie n'aurait pas eu lieu s'il avait été réélu président.
Aucun des deux candidats n'a formulé de solutions pour le conflit à Gaza. Mais la démocrate Kamala Harris a promis d'oeuvrer sans répit pour y mettre fin.