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Le chef de groupe des Engagés au Parlement wallon, François Desquesnes, a indiqué vouloir entendre la ministre démissionnaire de l'Environnement, Céline Tellier, devant le parlement, au sujet des résultats du biomonitoring volontaire mené à Chièvres et à Ronquières à la suite de la pollution de l'eau aux PFAS. Il n'est pas le seul. Jacqueline Galant (MR) compte elle aussi profiter de l'installation du nouveau parlement régional pour demander que la ministre soit entendue à l'assemblée.
"Dans un premier temps en commission de l'environnement", mais il faudra ensuite réfléchir à "mettre en place une commission d'enquête pour faire toute la clarté sur cette histoire", a précisé mardi matin l'élue de la circonscription de Mons sur le plateau de LN24. "La ministre n'a jamais fait preuve de prudence, de précaution, dans la gestion de ce dossier", a lancé la libérale. "On a joué ici avec la santé des citoyens, et on joue encore avec car on ne leur donne pas des informations précises".
L'élu PTB Jori Dupont, interrogé sur La Première, a lui aussi été particulièrement critique quant à la gestion de l'annonce des résultats aux citoyens ayant participé au biomonitoring. Une communication trop tardive, trop compliquée et sans explications valables, a-t-il estimé en substance. "Vendredi seulement, les médecins reçoivent les consignes pour interpréter les résultats. Lundi, les citoyens les reçoivent via une procédure très compliquée, avec un SMS, un code, un e-mail... C'était n'importe quoi! Et avec interdiction de parler à la presse jusqu'à la conférence qui a lieu aujourd'hui à 11h00", s'énerve-t-il. Il regrette "une fois de plus un manque de transparence" et une façon de procéder "vraiment pas correcte", envers des citoyens "qui sont dans une anxiété pas possible".