Partager:
Une information judiciaire a été ouverte à la suite des incidents post-élections qui se sont déroulés lundi à Rochefort.
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Namur du chef de menaces, à la suite de la manifestation post-élections qui s'est déroulée lundi après-midi, à Rochefort, indique le parquet de Namur confirmant une information de l'Avenir.
"Pour le moment, il s'agit du seul élément que nous communiquons", a encore précisé le parquet de Namur.
"Les groupes MR - IC et POUR ont appris que le procureur du roi de Namur a ouvert une enquête, confiée à la police judiciaire fédérale, sur les faits commis lors de la manifestation de lundi. Nous espérons que cette enquête permettra de faire la lumière sur les déplorables débordements constatés à cette occasion, tant par les forces de police que par tous les élus présents, y compris - à postériori - par la cheffe de file d'@venir citoyen. Si nous comprenons qu'une partie de la population soit perplexe ou n'approuve pas l'alliance conclue dimanche soir, nous ne pouvons en aucune manière tolérer les menaces proférées à l'égard de nos représentants et l'attitude agressive dont a été notamment victime l'échevin Yvon Herman", a indiqué le groupe POUR, dans un communiqué.
Lundi, une manifestation s'est déroulée devant l'Hôtel de Ville de Rochefort pour protester contre l'accord de majorité conclu entre la liste MR-IC de l'actuel bourgmestre faisant fonction, Julien Defaux (MR), et la liste POUR de Pierre-Yves Dermagne (PS).
Durant cette manifestation, des insultes ont été lancées et des menaces, notamment de mort, auraient été proférées. Des manifestants auraient par ailleurs menacé de se rendre aux domiciles de François Bellot (MR), Pierre-Yves Dermagne et Julien Defaux, lesquels ont fait l'objet d'une surveillance policière de quelques heures, le temps que le calme revienne à Rochefort.