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Un premier gouvernement belge, De Wever qui négocie, l'opération com' du MR et Engagés: voici notre Carnet de Campagne la négo n°4

Carnet de campagne la négo, 4e épisode. 28 jours après les élections, la Belgique a son premier gouvernement. Bart De Wever tente de lancer les négociations au fédéral. La Wallonie avance vite et ses deux partenaires, le MR et Ecolo, se sont même lancés dans une campagne de communication.

Pour ce quatrième épisode du Carnet de campagne la négo, une bonne nouvelle ! Nous avons un premier nouveau gouvernement. Cette semaine, le ministre-président germanophone Oliver Paasch a prêté serment. Il a formé un nouveau gouvernement, avec un fait notable : les socialistes sont partis dans l’opposition.

Une première séance

L’autre grand moment politique de la semaine, c’est au fédéral que ça s'est passé. En effet, c’était la première séance des nouveaux députés. Et dans l'hémicycle, pas moins de 9 présidents de partis étaient présents, dont 2 démissionnaires : Écolo et Défi.

Mais parmi ces présidents, l'un d'entre eux était plus attendu que les autres. Son nom ? Bart De Wever, président de la N-VA. Et au moment de lui demander quelles sont ses chances de former un gouvernement fédéral avec lui comme Premier ministre, sa réponse est claire : "On est à 50 %. Je dois encore commencer à négocier. On verra bien. Les travaux sérieux, je commence la semaine prochaine. Je l’espère".

Son objectif reste un gouvernement dit Arizona. Pour rappel, cela donnerait : N-VA (les nationalistes flamands), le CD&V (les sociaux-chrétiens flamands), Vooruit (les socialistes flamands), le MR et DéFI.

Et lors de la dernière réunion de travail à cinq, pour s’informer et non pas pour négocier, on sentait encore une certaine hésitation des socialistes du nord du pays. "Pour le moment, il n'y a pas grand-chose sur la table. Je suis curieux. On vient surtout pour écouter", déclarait Conner Rousseau.

Une négociation éclair

Ça bouge du côté de la Wallonie. Et en cause : Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot pourraient bien réussir à boucler la négociation la plus rapide du pays. En tout cas, chez les deux hommes, l'enthousiasme est palpable. "Dans les jours qui viennent, certainement avant la fête nationale", a déclaré le chef des Engagés. "Ce sera une question de jours, et pas de semaines. Ça, c'est sûr", a pour sa part expliqué GLB.

Les deux partis ont même lancé une grande opération de communication ensemble, dans laquelle ils publient une de leurs grandes ambitions communes dans toute la presse : "pour un choc de simplification".

28 jours après les élections, bilan : un gouvernement formé sur 6. Peut-être que tout sera réglé lorsque nous reviendrons de vacances. Affaire à suivre.

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