Accueil Actu Belgique Elections 2024

La proposition de Maxime Prévot pour remettre les chômeurs au travail: "On vous tend la main, mais vous devez vous prendre en main"

Maxime Prévot, président des Engagés et tête de liste à Namur pour les prochaines élections, était l'invité de Martin Buxant ce matin sur bel RTL. Il a notamment été question de chômage et de remise à l'emploi lors de cet entretien. 

Ce matin, à quatre jours des élections, Maxime Prévot a défendu la proposition de son parti, Les Engagés pour remettre les chômeurs au travail.

"Aujourd'hui, on ne peut plus accepter que quelqu'un qui ne bosse pas ait finalement sur son compte plus d'argent que quelqu'un qui se lève chaque matin pour aller travailler. Et donc, nous souhaitons, avec le bonus bosseur que nous proposons dans notre réforme fiscale, octroyer au moins 450 euros nets par mois de différentiel entre celui qui bosse à bas salaire et celui qui est bénéficiaire d'allocations de chômage."

Il a insisté sur l'importance de la formation pour la remise à l'emploi. 

"Et ce que nous proposons, s'inspirant du modèle scandinave, c'est que quand quelqu'un perd son job, et ça peut arriver à tout le monde je ne les blâme pas, on puisse avoir une allocation de chômage revue à la hausse, par exemple 75% du dernier salaire, pour avoir de la quiétude financière, et donc se mettre en activation pour rebondir professionnellement, et cela pendant deux ans. Et si, par vous-même, vous n'êtes pas arrivés à rebondir au niveau de votre job, la proposition qui est faite par Les Engagés, c'est que l'État vous mette en activation, en phase avec vos compétences et talents, soit dans le secteur associatif, soit dans le secteur privé, soit dans le secteur public"

Le président des Engagés a mis en avant l'importance de cette période de deux ans durant laquelle la personne sans emploi doit se prendre en main, selon lui. "L'idée, c'est de dire : on vous tend la main, mais vous devez aussi vous prendre en main. Et si après ces deux années, vous n'avez pas pu vous-même rebondir, on vous fait une proposition, et c'est seulement si vous la refusez qu'alors il y a le filet de sécurité notamment du CPAS", a-t-il conclu.  

 


 

À lire aussi

Sélectionné pour vous