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Faut-il interdire les smartphones à l’école? La position d’Yves Coppieters

La matinale de bel RTL a pris le chemin de l’école ce vendredi. A cette occasion, le médecin épidémiologiste Yves Coppieters et candidat aux élections pour Les Engagés s’exprime sur la dépendance de nos jeunes aux smartphones et aux réseaux sociaux et propose ses solutions.

Yves Coppieters était l’invité de bel RTL matin à l’école. Au micro de Martin Buxant, le médecin épidémiologiste et candidat Les Engagés dans le Brabant wallon estime qu’il faut permettre aux établissements scolaires d’interdire les smartphones jusqu’à un certain âge. 

Une des attentions des écoles, ce sont les écrans et les smartphones. Si votre parti revient dans des gouvernements, est-ce que vous êtes pour l’interdiction des smartphones à l’école?

On veut être un parti qui propose des normes par rapport à cette hyperconnectivité et peut-être cette dépendance aux écrans en général avec cette possibilité d’interdire les GSM à l’école jusqu’en première secondaire, voire jusqu’en troisième secondaire, en laissant l’autonomie aux directions de son utilisation dans un cadre pédagogique.

Chaque école déciderait, en fait?

Oui mais l’aidée, c’est d’aller plus loin et de proposer une véritable éducation au numérique, aux médias au niveau des écoles, de lutter contre cette hyperconnectivité en termes de prévention. 

Il y a une addiction?

Je ne pense pas que cela soit une addiction. Cette hyperconnectivité, c’est 38 % des jeunes qui passent plus de 4 heures par jour sur leur écran, et durant les jours de congé, c’est plutôt 50 %. On ne sait pas s’en passer. Il faut travailler sur la politesse numérique en lien avec les réseaux sociaux : cette façon d’interagir sur les réseaux sociaux qui n’est pas la même dans la vraie vie, sur l’éducation des familles par rapport à ces médias.

Et puis, il faut aussi peut-être proposer des moments de pause, comme on le fait pour l’alcool. Pourquoi on ne proposerait pas une journée par semaine, sans réseaux sociaux ? Car il y a des impacts en termes de santé publique : troubles du sommeil, troubles alimentaires, difficultés de la concentration surtout à l’école. Et quand on pose la question aux jeunes, ceux qui sont les plus connectés sont ceux qui sont les moins satisfaits de leur qualité de vie.  
 

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