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À une semaine de la date butoir pour le dépôt des listes communales et provinciales en vue du scrutin du 13 octobre, l'administration wallonne a informé DéFI de nouvelles procédures administratives qui conditionnent ce dépôt, indique mardi le parti qui dénonce "une attaque anti-démocratique".
Pour déposer une liste électorale pour les élections communales et provinciales en Wallonie, il faut soit recueillir des signatures d'élus sortants (2 pour les élections communales et 3 pour les élections provinciales) soit recueillir des signatures d'électeurs qui, selon la taille de la commune, peut aller jusqu'à 100 électeurs, explique DéFI dans un communiqué.
Pour valider ces signatures, deux procédures sont possibles: des formulaires papiers ou une procédure électronique via une plateforme "Martine".
"Mais le nouveau ministre wallon en charge des Pouvoirs locaux, François Desquesnes, vient de prévoir que désormais, chaque citoyen signataire devra lui-même fournir un certificat d'électeur, soit par voie électronique à l'aide de sa carte d'identité, soit en se déplaçant à la commune pour l'obtenir", dénonce DéFI.
"Il n'aura fallu que quelques semaines pour que le ministre montre le vrai visage de son parti : alors qu'il promet de faire de la politique autrement, il complexifie en réalité l'administration, renforce la fracture numérique et décourage les électeurs soucieux d'un plus grand pluralisme politique", s'insurge sa présidente, Sophie Rohonyi.
Pour DéFI, un ministre des Pouvoirs locaux "doit répondre aux réalités wallonnes que sont la fracture numérique et l'horaire restreint des bureaux des administrations communales, pas miser sur celles-ci pour tuer toute opposition démocratique".
Le parti demande dès lors aux présidents des bureaux principaux de faire preuve de souplesse pour permettre aux citoyens et aux petits partis de participer de manière équitable aux élections du 13 octobre.